Mariem Valdes

« Ils sont partis.

Laissant derrière eux des terres, des mots, des chants.

Emportant dans leurs corps les cicatrices du départ, et les racines, profondes, vivantes, indéracinables. »

Cette œuvre de danse contemporaine explore les traces invisibles de l’immigration : le déracinement, la mémoire, la nostalgie, mais aussi la foi — tenace — en un avenir meilleur. Sur scène, les corps racontent ce que les mots taisent. Les traditions s’incarnent dans le mouvement, les traumatismes deviennent pulsations et malgré l’absence, malgré la perte, quelque chose demeure : l’espoir, fragile mais incandescent.

Une traversée sensible et puissante. Un hommage aux histoires de ceux et celles qui dansent pour ne pas oublier. À travers le mouvement, elle explore le déracinement, la transmission de la mémoire, le poids du traumatisme, et la foi persistante en un avenir plus juste.

Les corps sur scène deviennent des archives vivantes : ils portent les traditions, révèlent les blessures, résistent à l’oubli. La chorégraphie tisse un récit sensible, où le silence parle et la nostalgie devient force motrice. Avec un langage physique intense et poétique, la pièce établit un lien entre l’intime et le collectif, l’ancestral et le contemporain, le brisé et ce qui peut encore naître.