Bachelor, pièce de théâtre écrite par Louis Saia, Louise Roy et Michel Rivard, est un immense succès du répertoire théâtral québécois. Créée  en 1979 au Théâtre des Voyagements par Pauline Martin, elle a été  reprise par Sylvie Léonard en 2004 et en 2024, c’est Monika Pilon qui défend ce rôle plus grand que nature, l’attachante Dolorès.

Bachelor, c’est découvrir un personnage inoubliable, Dolorès, mais c’est aussi revenir à une époque où tout se disait. Rien n’était tabou. Tout en s’épilant les jambes, Dolorès se raconte : son travail d’étalagiste chez Eaton, ses amours passées, sa nouvelle flamme, et surtout le piège dans lequel elle est enfermée depuis l’adolescence : plaire à tout prix, tout en affrontant la pression que subissent les femmes pour faire partie de certains standards de beauté imposés par une société patriarcale.

Personnage tragi-comique, Dolorès apparaît tout d’abord légère, joyeuse et insouciante. Puis elle se décompose peu à peu alors qu’elle évoque une vie qui se déchire sous le poids des désillusions.  Son sourire se fane et dévoile une souffrance à fleur de peau. La comédie tourne alors à la tragédie.

Ce que les critiques disent

« Irrésistible et attachante…. Monika Pilon nous montre toute l’étendue de son talent…. dans cet état de déséquilibre, entre le rire et les larmes, la liberté et la solitude, le besoin de séduire et d’être aimée. » – Jean Siag, La Presse

« Honnêtement, Monika Pilon est à la fois époustouflante et absolument charmante! » – Franco Nuovo, ICI PREMIÈRE

« C’est vertigineux de voir à quel point on rigole pendant une heure… et là tout d’un coup, le masque tombe, oui mais elle subit de la violence et elle nous raconte ça et là on rit pu pantoute pantoute…. c’est absolument réussi. » – Philippe Renaud, Culture Club

« Bachelor…. la pièce que j’ai créée il y a 45 ans, j’en sors bouleversée. C’est un texte qui est dur à porter pour une actrice, Monika est excellente. Ma recommandation, allez voir Bachelor. » – Pauline Martin

« Je viens de découvrir une actrice, Monika Pilon, est tellement bonne, tu ris, mais tu ris triste, tu ris, mais tu voudrais pleurer, c’est vraiment bon manquez pas ça. » – Janette Bertrand